

Dans cette performance, Betty Pomerleau explore la question de l’aliénation de soi provenant de la production contemporaine d’images. Elle revisite des représentations visuelles qui l’ont absorbée et marquée. En rejouant sur scène une relation de corps à corps avec leur surface, elle essaie de rendre visible leur structure. Elle cherche à les décomposer en traçant un chemin qui relève de l’écriture, de la chorégraphie et de la peinture. Transformées par ce geste, les images se révèlent alors en tant qu’images. Pomerleau tente ainsi de se réapproprier et de se ressaisir de son agentivité à leur égard.