
Cette vidéo est un journal intime enregistré durant la pandémie de COVID-19. À travers cette œuvre, je veux représenter les manières à travers lesquelles je contemple ma subjectivité. J’enregistre mes mouvements au rythme des craquements du plancher, qui me permettent de tracer et de document mes actions quotidiennes. En tant qu’œuvre interdisciplinaire qui mélange la lumière naturelle et artificielle, ce projet vise à subvertir l’agentivité du corps dans un espace en complexifiant la relation avec les images et les projections de lumières qu’il côtoie. En traitant les écrans dans l’espace comme des éléments chorégraphiques par lesquels le corps est dirigé, je m’intéresse à créer une distance entre le corps et l’écran, agissant comme un seuil qui exprime la contingence.